Je suis une fleur fanant lentement, dans l'heure gelant jusqu'à la mort

Je sais qu'un jour je ne me reveillerai pas

Je sais qu'en mangeant normalement je deviendrai énorme, une baleine comme je dis, mais je ne sais pas combien de temps je tiendrai encore avec cette maladie que l'on appel anorexie/boulimie, c'est un suicide à petit feu comme disent les gens.

Je sais qu'en continuant ma course au corps parfait (jamais assez parfait à mes yeux) viendra le jour ou je ne me réveillerai pas  ou n'aurais pas le temps d'aller me coucher, mais de toute façon qui me pleurera à part ma mère, si je suis encore de ce monde aujourd'hui, c'est pour elle, je ne veux pas qu'elle subisse les souffrance de la perte d'un enfant, je l'aime trop pour lui infliger cette souffrance, mais malgré tout elle en bave qu'en même à cause de moi, c'est elle qui voit que j'ai fais une crise sans même que je le lui dise, c'est elle qui sait que je n'ai pas mangé à midi sans même m'avoir vue, c'est elle qui ne dort plus à cause de mes putain de conneries, enfin conneries pour tous ces gens, mais nous seules savons à quel point nous somme les pantins de cette saleté de maladie et qu'elle est plus forte que tout

Personne ne pourra jamais comprendre notre souffrance sans l'avoir vécue.

Tous ces psy qui font genre, oui je vous comprends mademoiselle (tu parle mon vieux que du blabla) Ils sont bien HEUREUX ces psy que des gens comme nous existes, ils se font de l'argent grâce à nos malheurs et si on n'existait pas, que feraient-ils ?



05/02/2009
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