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Les troubles atypiques du comportement alimentaire

 « De plus en plus de jeunes ont une alimentation très déséquilibrée, abusent de régimes ou de médicaments, ou encore, se font vomir régulièrement. Ils ne sont ni franchement boulimiques, ni franchement anorexiques, mais souffrent de troubles atypiques de la conduite alimentaire », constatait en janvier 2003 le Prof Pierre-André Michaud, médecin chef de l’UMSA (Unité multidisciplinaire de santé des adolescents), lors d’un symposium sur le thème des troubles atypiques de la conduite alimentaire.

Les symptômes


Les troubles atypiques du comportement alimentaire sont des TCA qui ne répondent pas aux critères spécifiques de la boulimie ou de l’anorexie. On parle également de syndrome partiel de trouble du comportement alimentaire. En voici quelques exemples :

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Hyperphagie boulimique (Binge Eating Disorder) : présence d’épisodes récurrents de crises de boulimie, non suivi de comportements compensatoires tels que vomissements ou hyperactivité

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Tableaux partiels d’anorexie :
Soit, tous les critères de l’anorexie mentale sont présents, mais les règles persistent.
Soit, tous les critères de l’anorexie mentale sont présents mais l’indice de masse corporelle reste stable, peu au-dessus de 17,5.

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Tableau partiel de la boulimie :
Tous les critères de la boulimie sont présents mais les crises de boulimie ou les moyens compensatoires inappropriés surviennent à une fréquence inférieure à deux par semaine, ou pendant une période de moins de trois mois.

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Vomissements fréquents suite à l’absorption de petites quantités de nourriture

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La personne mâche et recrache, sans les avaler, de grandes quantités de nourriture

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Désir extrême de consommer une nourriture saine, tournant à l’obsession (Orthorexie)


Les perturbations du comportement alimentaire peuvent apparaître sous bien d’autres formes encore. Il est important de s’en inquiéter lorsque la préoccupation pour la nourriture et le poids prend une place excessive et entraîne des répercussions sur le quotidien.

En cas de doute, une fois encore, mieux vaut réagir en consultant un médecin par exemple.
On estime que 30 à 40 % des syndromes partiels évoluent en syndromes complets.

Si vous souhaitez des informations ou des conseils, vous pouvez toujours
nous contacter.


Conséquences

Les conséquences psychiques des troubles atypiques sont très proches de celles correspondant aux syndromes complets :
> Mauvaise estime de soi
> Dépression

> Repli sur soi

Peu d’études se sont penchées sur les conséquences somatiques.
On observe toutefois fréquemment :
> Des troubles gastro-intestinaux
> Des vertiges
> Des troubles du cycle menstruel
> Un retard de croissance chez les jeunes
> Une hypotension

 

 

Du site : http://www.boulimie-anorexie.ch/troubles.php



05/05/2009
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